Il a fait partie des cinq Québécois sur la grille de départ aux É.-U. l’hiver dernier. À la suite d’une blessure en fin de saison en snocross, Théo Poirier a pris du temps pour guérir et il est maintenant prêt à remettre les gaz à fond pour la saison estivale. Sur son motocross de chez Jm Villeneuve, l’athlète numéro 728 entamera les compétitions du Challenge Québec Motocross en classe PRO 450 pour la première fois.

Théo Poirier a fait du ski acrobatique jusqu’à l’âge de ses 12 ans. Il aimait aussi faire du BMX durant l’été. Il ne croyait pas développer un intérêt pour la moto et le snocross, même s’il a eu des motos durant toute son enfance. 

 « Quand j’étais jeune, mon père m’a toujours acheté des motocross, mais je ne trippais pas vraiment là-dessus, raconte-t-il. Même le ski-doo, je n’étais pas un fan et j’avais peu d’intérêt pour le gaz ! »  

À l’âge de 13 ans, il observait ses cousins faire du motocross près de chez lui sur une piste aménagée par son oncle. Il a donc demandé à son père de ravoir un motocross et c’est depuis ce moment que l’intérêt pour la compétition s’est développé chez lui. À 15 ans, il entame ses premières compétitions de motocross et il découvre en 2017 le snocross en discutant avec la famille Lebel. Il entame les compétitions de snocross en 2018. 

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Les pratiques ont commencé tôt en avril cette saison et le jeune prodige de Sayabec cumule déjà plus de 20 h d’entraînement. Maintenant installé dans la région de Québec depuis 2 ans, il affirme que les entraînements sont beaucoup plus faciles à gérer avec son coach et son mécano dans la même région. Il compte bien faire sa place parmi les hauts calibres de la classe PRO 450. Rappelons qu’il s’est classé au 2e rang l’été dernier en classe INTER 450 à la suite d’une blessure qui l’a obligé à être absent à l’une des fins de semaine de course. 

« Je ne me mets pas trop de pression, je sais bien que je vais être contre des adversaires de haut calibre, mais j’aimerais beaucoup me fixer comme objectif d’atteindre le top 5, affirme Théo Poirier. Pour une première année avec les PRO, ce serait une réussite. L’hiver, en snocross, je suis beaucoup plus exigeant envers moi-même. »

Théo Poirier affirme qu’il travaille avec son entraîneur Jeff D’oliveira à renforcer l’une de ses épaules avant le début des compétitions. 

« J’ai un problème avec l’une de mes épaules en raison d’une vieille blessure qui revient de temps à autre, mais je travaille mon renforcement, dit-il confiant. Le motocross, c’est un travail d’endurance, les courses sont plus longues et on prend plus de temps en pratique, environ de 15 à 40 minutes. Jusqu’à maintenant, l’entraînement se passe bien. » 

Le Championnat provincial motocross débutera le 20 juin prochain du côté de Tring Jonction. Théo Poirier ne sait pas encore s’il participera au Championnat Canadien de l’Est, mais il mentionne y être intéressé. Il prendra une décision à la suite des résultats des premières manches du Challenge Québec Motocross.