Plusieurs coureurs de motocross ont récemment effectué un dernier tour de piste cette saison avant de franchir le drapeau à damiers du calendrier du Challenge Québec Motocross (CQMX). Les moments forts sont nombreux et la fidélité a été au rendez-vous. L’organisation a pris du galon et se dit prête à aller encore plus loin l’année prochaine.

La ligne de départ a accueilli un nombre plus élevé d’athlètes cette saison dans le cadre de ce championnat provincial. Les spectateurs n’étaient pas admis en début de calendrier, mais ils ont par la suite pu regarder les courses sur place en nombre limité.

« On devait avoir 15 % de plus de participants, se réjouit le promoteur Hubert Rousseau. On est bien satisfait du taux de participation. On a eu une belle fidélité aussi et une belle saison overall. »

Le Challenge Québec Motocross a présenté plusieurs moments forts tout au long de la campagne. Par exemple, le grand gagnant du championnat en Expert 450, regroupant les meilleurs coureurs, s’est décidé par un seul point.

« C’est le double champion canadien de motocross, Kaven Benoit, qui a éclipsé le champion de l’année passée, Dave Blanchet, par un point, résume Hubert Rousseau. Ça s’est décidé à la dernière ronde, à la dernière course dans deux virages avant la fin. Ça a été vraiment un moment fort, on n’avait jamais vu ça au fil des années. » 

Les Jayden Lacombe, Alex Tremblay et Samuel Boisclair sont parmi ceux qui se sont démarqués et qui ont dominé sur la piste. Même les frères Emrick et Charles-Antoine Arès ont offert une solide performance en terminant respectivement en première et cinquième position dans la classe Inter 250.

 

« Il y en a qui ont vraiment dominé, qui étaient pratiquement intouchables et ils sont comme sortis de nulle part, explique le président-fondateur de CQMX. C’était vraiment intéressant de voir ça. […] [Les frères Arès] ont vraiment bien performé, c’est à souligner, vraiment. Ils sont bons l’hiver et ils sont bons l’été. »

 

Beaucoup de relève

Ce n’est pas les candidats qui manquent quand il est question de relève dans le sport. Le développement des nombreux parcs de motocross, au fil des dernières années, a attiré de nouveaux coureurs.

« Maintenant, on dirait que les graines ont poussé, commente Hubert Rousseau. On a beaucoup de nouveaux coureurs qui sont venus des parcs. La moitié de la clientèle va faire une ou deux courses par année dans sa région. Ils ne feront pas nécessairement le championnat. Ils vont participer à la course pas loin de chez eux ou peut-être à une autre. Mais c’est correct aussi, on est prêt à ça. Ce n’est pas tout le monde qui a le budget pour se promener à travers le Québec, mais c’est bien cool de voir autant de nouveaux pilotes différents d’une semaine à l’autre. »

Les qualifications aux événements de Tring-Jonction, Issoudun et X-Town ont aussi été bénéfiques pour les classes de débutants. Et même chez les vétérans, on a remarqué une hausse de participation. 

« On a eu des gates de départ bien pleines de vétérans, souligne le promoteur. Donc, le sport s’en va vraiment sur la bonne voie. [Il y a] beaucoup de relève. » 

 Expérience professionnelle

La dernière saison de CQMX aura permis de rehausser encore plus le niveau de professionnalisme avec l’apport des commanditaires, des bourses plus attrayantes, mais aussi, des gens d’expérience qui se sont greffés à l’organisation. 

« C’est le niveau professionnel de la série qui a augmenté avec des bourses bien alléchantes et une série vraiment solide avec justement 300-350 pilotes réguliers beau temps, mauvais temps, note Hubert Rousseau. Ce qui fait des événements qui sont rentables, en santé et ça ouvre la porte pour aller encore plus loin l’année prochaine. On finit sur une très belle note. »